Vergers / Les Quatrains valaisans /Les Roses /Les Fenêtres /Tendres impôts à la France

Category: Livres,Romans et littérature,Littérature française

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Ce soir mon c?ur fait chanterdes anges qui se souviennent...Une voix, presque mienne,par trop de silence tentée,monte et se décideà ne plus revenir ;tendre et intrépide,à quoi va-t-elle s'unir ? «C'est le premier poème de Vergers, écrit autour du 1E¿ février 1924 ; il dit, avec une espèce de joie étonnée et reconnaissante, que la poésie recommence, que l'excès du silence est rompu ; en fait, pour Rilke comme pour beaucoup d'autres poètes, que le souffle, que la vie vous sont rendus. Parce que l'on a cessé d'être enfermé en soi-même. [...]»Philippe Jaccottet.

Reviews

Fait étrange : la préface de Jaccottet se montre relativement méprisante à l'égard de l'oeuvre, dont on nous demande de ne pas "exagérer l'intérêt". C'est quand même du jamais vu.La sobriété de cette poésie vient sans doute de ce qu'elle est l'oeuvre d'un homme dont la francophonie est récente. Le résultat est fort beau.Lire, par exemple, "Petite cascade" ("Nymphe, se revêtant toujours/de ce qui la dénude,/que ton corps s'exalte pour/l'onde ronde et rude [...]") ou le "La fenêtre" : "Fenêtre, toi, ? mesure d'attente [...]")...